Lyten installe son siège au Luxembourg

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Pionnier américain des batteries au lithium-soufre extra légères, Lyten s’implante au Luxembourg. Il y installera son siège européen et réfléchit à y installer une usine pilote industrielle.

La transition vers l’électromobilité est l’un des défis majeurs de l’Europe jusqu’en 2035. La société américaine  Lyten s’engage en faveur du développement durable à travers la production de batteries spéciales pour véhicules électriques.

La startup de la Silicon Valley américaine a récemment décidé d’implanter son siège européen au Luxembourg. Le pays présente à ses yeux plusieurs avantages: sa situation centrale en Europe, le grand nombre de personnes hautement qualifiées et la vision de la durabilité partagé avec le gouvernement, a déclaré ce jeudi matin Lars Herlitz, co-fondateur de Lyten.

Il était de passage à Esch-Belval ce jeudi matin où se déroule l’ »Automotive Day » pour signer un protocole d’entente avec le Premier ministre, Xavier Bettel, la ministre des Finances, Yuriko Backes, et le ministre de l’Économie, Franz Fayot.

Lyten a l’intention de mener des activités recherche et développement au Luxembourg et « analysera la possibilité d’installer par la suite une usine pilote industrielle au Luxembourg« , écrivent les trois ministères dans un communiqué commun. Le ministère de l’Économie souhaite voir Lyten « s’implanter sur le site de l’Automobility Campus de Bissen et des discussions en ce sens sont actuellement en cours« .

Implantée dans la Silicon Valley, la société Lyten est un pionnier des matériaux à base du graphène tridimensionnel ajustable. Ces matériaux contribuant à la décarbonation sont destinés à une vaste gamme d’applications, comme les matériaux composites légers, les capteurs et les batteries lithium-soufre de nouvelle génération. Elles sont utilisés dans les secteurs automobile, de l’aérospatial, de la défense.

Contrairement aux batteries lithium-ion classiques, les batteries lithium-soufre de Lyten ne contiennent ni nickel, ni cobalt, ni manganèse. Ce qui réduit de 60% leur empreinte carbone et allège considérablement les véhicules électriques, permettant ainsi d’accélérer la transition vers la mobilité durable. Ces batteries sont plus légères et ne prennent pas feu.

Il est prévu que la société grandisse au fil du temps et qu’elle embauche toujours plus de personnes, a souligné Lars Herlitz. Le nombre de personnes qui travailleront pour l’entreprise n’est pas encore défini.

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